Dans le cadre de ses obligations internationales et de ses objectifs, l’AISP/SPIA s’est récemment engagée dans la cause et la protection de l’environnement. Elle a signé plusieurs conventions, notamment avec le Conservatoire du Littoral Français dans le but de former et d’encadrer les personnels pour la restauration des milieux naturels dégradés et de former let d’encadrer à la gestion des flux en milieux naturels.
Du 11 au 21 juin dernier, une formation internationale organisée dans cette perspective à Hyères a réuni une trentaine d’universitaires, scientifiques et gestionnaires d’espaces protégés volontaires venant d’Algérie, d’Albanie, de France, du Liban, du Maroc, de Tunisie ou encore de Turquie. Le directeur de notre programme environnemental M. André Martinez Humayou était présent sur place pour animer et encadrer un cours en salle sur les préoccupations quotidiennes d’un garde à la gestion d’un site naturel et a également conduit une journée de terrain sur le site du Cap-Taillat à Ramatuelle. L’objectif de cette formation était avant tout de cibler les problématiques généralement rencontrées dans la préservation des sites naturels protégés pour y apporter des solutions concrètes et durables.
Cette formation s’est avérée prometteuse pour l’AISP/SPIA : M. Martinez Humayou a signé une convention cadre avec l’ONG algérienne Écologie Sans Frontière basée à Jijel et le président Laurent-Attar Bayrou était présent le lundi 17 juin pour remettre à deux formateurs algériens les premiers diplômes de l’Académie Internationale de la Paix pour l’environnement.
Dans la continuité de ce programme et de son action, M. André Martinez, directeur du programme environnemental de l’AISP/SPIA sera amené à se déplacer prochainement au Sénégal, en Tunisie et au Liban pour former des gardes d’espaces naturels protégés.
L’association est fière d’avoir contribué à une formation en adéquation avec les principes et valeurs qu’elle défend, et cette dernière lui a notamment permis d’entrer en contact avec des représentants du Ministère de l’Environnement et du Fond Français pour l’environnement.
L’association a déjà contacté plusieurs fois certains représentants du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) afin de mettre en œuvre un projet ambitieux : instaurer une taxe à l’extraction de toutes les énergies non renouvelables, et faire en sorte que ces dernières deviennent « propriété de l’humanité ». Bien que ce projet se heurte aux intérêts économiques et politiques des États, l’AISP continue d’y travailler avec ses partenaires pour le concrétiser dans un futur proche.