Le 8 décembre 2017, l’Assemblée Générale des Nations Unis a adopté la résolution 72/130 qui proclame le 16 mai comme la Journée Internationale du Vivre-Ensemble en paix. Dans cette résolution l’ONU reconnait l’importance de promouvoir une culture de paix et de non-violence. De plus, elle met en avant le besoin d’inciter le dialogue et la coopération entre les diverses cultures et religions dans le monde. Le projet pour l’adoption de cette journée est né en Algérie grâce à l’initiative de l’ONG Internationale Soufie Alâwiyya, qui a comme but principal de « mettre fin à la culture de violence et de la substituer par la culture de paix, bénéfique pour toute l’humanité ».
Suite à cette proposition, les 193 pays membres des Nations Unis ont décidé en consensus d’adopter cette journée. En effet, ils y ont vu la nécessité de promouvoir les valeurs de tolérance, de solidarité et de compréhension entre les nations. Par ailleurs, le texte de la résolution insiste dans la nécessité d’encourager entre les Etats et dans la société civile, une culture de réconciliation, de respect et d’acceptation des différences. La Journée internationale du vivre-ensemble en paix est ainsi l’occasion qu’auront les Etats, la communauté internationale, les différentes ONG et la société civile de contribuer à la promotion de la paix et du vivre ensemble en harmonie.
Enfin, c’est aussi un moyen de respecter les droits de l’Homme et les libertés fondamentales de tous. De même, cette journée prend son importance dans un monde où seul dix pays vivent en paix totale selon le « Global Peace Index 2016 ». De plus, ce sont des civils et des militaires qui sont quotidiennement victimes d’exécutions, de tortures et de disparitions forcées sur tous les continents.
De nos jours, ces conflits et discordes entre les peuples ne sont que le rappel du besoin de mobiliser nos efforts en faveur de la tolérance et du respect entre les différents groupes religieux, politiques, ethniques et entre les diverses cultures.
La Journée internationale du vivre-ensemble en paix est donc selon Cheikh Khaled Bentounes, fondateur de la journée en Algérie, « un projet d’avenir dont l’objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler, pour assembler ».
Ecrit par Laura Sabogal