
La Journée internationale de la conscience vise à tous nous mobiliser ainsi que les
acteurs de la société civile et du secteur privé pour renforcer la liberté de conscience et
de pensée et instituer une culture de paix ancrée dans le respect des idées et des
consciences d’autrui. Il s’agit de renforcer ou d’initier le respect de la culture et la
particularité de chacun tant sur le plan local, régional ou international en menant des activités de sensibilisation ou des ateliers éducatifs, en y intégrant également l’idée de développement durable.
Plusieurs fondements juridiques internationaux placent la liberté de conscience
comme valeur suprême. Celle-ci est mentionnée dès l’article premier de la Déclaration
Universelle des droits de l’Homme du 10 Décembre 1948. De nombreux autres Conventions et instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme mentionnent cette liberté de conscience qui est fondamentale. Elle est la base du respect de chacun.
Une des missions des Nations Unies, telle qu’inscrite dans le préambule de la Charte
est de préserver les générations futures du fléau de la guerre. Elle appelle à une
évolution et un renforcement vers la culture de la paix. Cette dernière consiste en des
valeurs, des attitudes et des comportements qui reflètent les principes de liberté, de
justice, de démocratie, de tolérance et de solidarité. Pour favoriser la paix, il s’agit de
rejeter toutes les formes de violence, mentales, physiques et psychologiques et les
conflits en essayant de comprendre et d’analyser les causes profondes par les voies de l’échange, de la négociation et du dialogue.
Pour construire une culture de la paix, il est nécessaire d’engager une action globale
sur les plans culturel, civique, social et éducatif. Cet apprentissage doit se faire sans a
priori ni distinction de sexe, d’âge, de nationalité, de religion et d’opinions. En effet, la
paix n’implique pas uniquement l’absence de guerre, elle est en elle-même un processus dynamique et participatif qui doit se coconstruire.
Face au repli du monde, aux bouleversements géopolitiques et économiques, il est
d’autant plus fondamental d’inculquer et de promouvoir cette liberté de conscience. Les Anciens Casques Bleus rassemblés au sein de l’AISP/SPIA, ONG accréditée par les
Nations Unies, se veulent aussi être les porte-drapeaux de cette liberté de conscience,
fondement de leur engagement au service de la paix, de la communauté internationale et du respect des droits de l’homme et de l’humanité.
Margaux Mérat
AISP-SPIA